La fabrique à machos

 

Il y a quelques jours, ma fille a éclaté en sanglots en rentrant de l’école. Elle en avait gros

sur la patate. Un garçon de sa classe de maternelle l’a menacée de mort. Il lui a dit :

“je vais demander à mon père de prendre son fusil et de venir te tuer demain”.

Elle était terrorisée. Quand elle est allée, comme je lui ai enseignée, voir des adultes pour

reporter les faits, on lui a répondu “de toute façon il n’y a pas d’école demain”.

Un peu plus tard ce jour là, sa maîtresse l’a prise à partie devant toute la classe pour lui

dire “tu diras à ton petit frère qu’il mette du rouge à lèvres la prochaine fois, qu’on rigole”

parce que mon fils de quatre ans avait tenu à mettre du vernis à ongles (bleu) comme sa

grande sœur.

Qu’est ce que ces deux événements, qui ont eu lieu la même journée, dans une banale

petite école maternelle de province, disent de l’éducation que l’on donne aux enfants au

sein de l’école publique?

Qu’un garçon peut se montrer violent sans qu’on s’en formalise. Mais qu’un autre petit

garçon qui porte simplement un peu de vernis à ongles bleu peut être raillé publiquement

par les représentant de l’éducation nationale, dans l’indifférence générale, au son du rire

gras de la France conformiste.

Comment cela est possible? Est ce que ce monde est fou?

Ma fille de grande section se prend régulièrement des mains aux fesses dans la cour de

l’école, on soulève son tshirt pour lui toucher “les seins”.

Que font les adultes quand elle demande de l’aide? Rien. Que font les adultes quand elle

se défend par elle-même? Ils la punissent.

Quel message fait-on passer aux garçons et aux filles, en pleine construction?

Un garçon est par essence violent et concupiscent? Il ne peut pas aimer le vernis à ongles,

les fées et les coeurs à paillettes sous peine d’être violenté psychologiquement, voire

physiquement, allons y gaiement après tout!

Une fille doit être douce et soumise? Et si elle est face à la violence masculine elle doit juste faire profil bas, parce que de toute façon on ne l’aidera pas.

Boys will be boys…

Réfléchissons. Les flippés de la “théorie du genre” qui se sont offusqués du projet “ABC pour l’égalité”, qui pensaient que Najat Belkacem souhaitait faire de nos enfants des “transexuels pervers”, ne voyez vous pas combien vous êtes dans l’erreur?

Ne voyez vous pas les dangers de cette éducation genrée, stéréotypée, que vous souhaitez à tout prix conserver?

Ne serait-il pas temps de prôner des valeurs de tolérance, d’égalité, de respect, plutôt que des

valeurs issues d’une vision rétrogrades perpétuées l’air de rien, par ce type de comportement banals et quotidiens, qui passent inaperçu et qui pourtant engendre des générations

d’humains formatés à reproduire un schéma sexiste, inégalitaire, violent et

discriminatoire? Je ne veux pas de ça pour mes enfants. Il est temps de voir les choses en

face, il est temps d’arrêter de se conforter dans un “état de fait”, rien n’est écrit, c’est à

nous de composer la partition.

 

L’école joue un rôle fondamental dans la construction sociale, elle se doit d’être

exemplaire. L’égalité des sexes commence ici, il est de notre responsabilité à tous de faire passer les bons messages à nos enfants. Il est temps de laisser nos enfants être ce qu’ils

ont envie d’être, de leur apprendre que chacun a le droit au respect, à la sécurité, que nous sommes tous égaux, et que ce ne sont pas juste de jolies phrases que l’on assène en classe

lors de l’étude des Droits de l’ Enfant, mais bien une base solide sur laquelle s’appuyer.

Sinon autant pisser dans un violon.

Boys_Will_Be_Boys_wtrmk

 

41 thoughts on “La fabrique à machos

  1. Je suis ATSEM et terriblement choquée par ce que vous racontez. Dans l’école où je travaille nous luttons chaque jour contre toute forme de violence, d’ostracisme, de racisme et c’est vrai qu’il y a du travail et qu’il se fait souvent à l’encontre de ce que les parents transmettent à leurs enfants. Les enfants de notre école ont donc beaucoup de chance et moi aussi car féministe convaincue je ne pourrais pas supporter la violence dont vous faites état. J’espère pour vos enfants que vous pourrez intenter une action et amener cette équipe pédagogique à modifier ses points de vue et comportements. Ne lâchez rien !

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      1. Un petit courrier au rectorat et à l’inspection d’académie, avec un double informatif pour la directrice d’école pourrait se révéler plus efficace. N’hésitez pas à écrire en décrivant ce que vous avez observé et ce que votre fille a vécu, il y a plus de chance que’un “remontage de bretelles” venu des hautes sphères soit plus efficace et marquant qu’une simple maman qui râle seule.

        Bon courage, ici aussi on se bat pour que les petites filles aient le droit d’avoir des sac d’école “buzz l’éclair” sans se faire frapper par les garçons parce que “c’est pas pour les filles”…

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  2. Oui, moi aussi, je suis choquée.
    Mes enfants on changé souvent d’école, car nous avons déménagé plusieurs fois, j’ai côtoyé beaucoup d’institutrices, quasiment toutes “modernes”, pédagogues, et plutôt sympa en fait. Cependant, un jour, ma fille, à avoué à l’une d’entre elles, assez “vielle école” être amoureuse d’une de ses copines de classe. (elle avait 4 ans)… là j’ai vu la maîtresse outrée : “C’est impossible, tu te trompe, c’est seulement une AMIE, ce n’est pas “normal”” OUPS j’ai rassuré ma fille en disant qu’on pouvait aimer tout le monde, que c’était une question de personne et non de sexe. c’est vrai, cela m’à plus marqué que toutes ces “bonnes” années. Je me suis dit elle y va Tous les jours! et ces bases de vie que je lui apprend vont être sérieusement mises à mal! Le corps enseignant se doit de ….beaucoup de choses en fait. mais la principale est le respect. Le respect d’absolument toutes les particularités. le respect des différences.
    Ce qui me rassure c’est que les “ratés” viennent souvent des “instits à l’ancienne”…Mais, il n’y à pas de secret. Ce qui fera d’un garçon un homme bon, respectueux et épanoui, viendra des femmes qui l’entourent petit! : sa mère ET son instit(tutrice)(tuteur) 🙂

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    1. Là il s’agit d’une trentenaire, qui semble joviale et ouverte, et au final elle maltraite ma fille constamment avec des remarques, des petites humiliations. Mais elle donne si bien le change qu’il est difficile de se faire entendre…c’est une nouvelle école, nous aussi on a beaucoup déménagé (trois écoles en trois ans de scolarité pour ma fille). Je suis très soulagée de voir arriver la fin de l’année, mais inquiète de savoir que mon fils aura cette même maitresse quand il sera en grande section…

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      1. Bonjour,

        vous êtes-vous rapprochée de l’association de parents d’élèves de votre école? Si leur réponse ne vous convient pas, vous pouvez demander un RDV avec l’inspecteur d’académie, vous renseigner auprès d’une association type FCPE ou FEEP, dans le dernier ressort, une association de lutte contre la discrimination, et .. porter plainte. Bon courage à vous dans tous les cas.

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  3. Je suis tellement triste et choquée de lire ça… ici, les enfants ne sont pas scolarisés, par choix, et je constate avec joie qu’eux, ainsi que tous leurs amis, sont préservés de ce genre de soucis… Bon courage à vous, je suis de tout cœur avec les enfants et les familles vivant ce type de discrimination et d’humiliation parfaitement déplacées.

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  4. alors il faut changer, encore. même si c’ est compliqué, difficile; ne passez pas un an à vous dire que votre fils est humilié, ne lui faîtes pas subir une année d’humiliation. Et continuez de communiquer. Courage.

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  5. Mon fils (de 6 ans) ne veut plus porter de rose à l’école alors qu’il apprecie cette couleur.
    Le poids du regard des autres est trop important pour lui.
    Il envie son père lorsque ce dernier en porte.

    En effet, bcp de mentalités doivent changer.

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    1. Pareil, mon fils aime le rose mais n’ose plus en porter…qu’est ce que ça peut me gonfler qu’on lui impose des standards stupides! Quand il avait 18 mois, il a flashé sur une petite poussette de poupées rose. Je lui ai acheté, il se promenait tout le temps avec, il l’adorait. Mais pas une seule promenade sans qu’on lui dise “c’est à ta soeur?” “Mais c’est pour les filles!”…. -_-

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  6. Mon fils ainé a été frappé en petite section de maternelle. J’ai été mise au courant en fin d’année… (mon fils était très maladroit et avait de nouveaux bleu tous les jours même à la maison. Et on me disait qu’il s’était pris une table en courant, … durant l’année.

    En moyenne section (déménagement, changement d’école) il a été pris comme souffre douleur par un autre enfant. Il m’est revenu avec un coquard, Un plaie à la tête due à un coup de pied de ce garçon, … (bon, j’ai pris des photos au cas où ça aille trop loin. Bien que ce soit déjà trop loin à mon goût là…) Bien sur, il ne me disait rien… mais… l’énurésie a commencé, toutes les nuits, avec les terreurs nocturnes après les vacances de Noël. Après avoir interrogé l’école, ras. Je me suis donc isolée dans la chambre avec mon fils (le jour du coquard) et j’ai… mené un interrogatoire. Un moment horrible ! Il m’a raconté…
    Le lendemain matin je suis allée voir sa maitresse et lui en ai parlé. Elle m’a répondu ne pas être au courant, que cet enfant ne s’en prenait pas qu’à mon fils (ouhla ! je suis pleinement rassurée alors…) et qu’elle allait faire attention… Soit. J’ai bien dit à mon fils de dire aux adultes si il se passait quoi que ce soit. Ils sont l’autorité à l’école ! Bref… deux jours après, je retourne la voir parce que mon fils était frappé tous les jours ! Il ne lui dit rien et elle n’a rien vu… soit… Le soir, il rentre avec encore de nouveaux bleus. Des coups de poings dans le dos… le matin, retour à l’école et là, je vais voir le directeur en plus. Il me répond qu’ils vont faire attention…
    La cours de l’école donne sur un champ. Pendant trois jours, aux horaires de récréation, j’y fais une planque. Eh bien… lors d’une de mes planques, j’ai vu mon fils bousculer un autre enfant, aidé de 3 autres, parce qu’ils ne voulaient pas qu’il joue avec eux. La maitresse de mon fils et le directeur étaient de surveillance… La terreur qui maltraitait mon fils s’en prenait à un autre enfant et lui mettait des coups de poings dans le dos avant de le mettre au sol et de l’obliger à lécher ses chaussures… (j’en ai parlé à la maman, une voisine, mais elle n’a pas voulu me croire malgré les traces de coup sur son fils…) J’ai vu la maitresse de mon fils passé devant la brute sans piper mot, passer devant mon fils et ses copains sans piper mot et aller engueuler, en hurlant, trois petits qui jouaient dans le bac à sable parce que c’était interdit vu que le sable était mouillé… Après ça, le directeur est parti à mi récré et n’est pas réapparu. Donc, cette maitresse est restée seule pour surveiller toute la cours la moitié de la récré…
    Lorsque mon fils est rentré avec la blessure à la tête due au coup de pied, je me suis dit que ça ne pouvait plus se passer comme ça. J’ai écrit une lettre au directeur de l’école en disant que j’allais écrire à la mairie et à l’académie si aucune mesure n’était prise immédiatement. Le directeur m’a convoqué dans l’heure ! Il était très énervé de ma lettre. J’aurais du venir le voir avant de proférer des menaces comme ça ! Euh… ok ! Il m’a fait un topo comme quoi mon fils n’était pas non plus un ange, … Oui… et ? Bref, il m’a promis de faire cesser ces violences. Ça a été fait. Bien ! Mais… cette fin d’année et l’année suivante mon fils a été mis à l’écart, dans un coin, par la maitresse… (pas la même les deux années) Puis, à la fin de grande section ils nous ont proposé de le faire repiquer…

    Enfin bref… Étrangement, j’ai demandé une dérogation pour nos deux autres enfants afin qu’ils ne soient pas dans cette école de secteur…

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    1. Quelle angoisse! Moi j’ai alerté la directrice, la maitresse, l’inspecteur d’académie…aucune suite! Et maintenant ma fille a encore plus peur et me supplie de ne rien dire. Elle se cache dans la cour pour éviter les coups, et se cache pour ne pas rentrer en classe pour éviter les humiliations de la maitresse…je ne sais plus quoi faire…

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      1. Contactéz le RASED dont dépend cette école. Demandez un rendez vous et expliquez leur la situation.

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  7. Education des petites tete blondes, charlemagne et le pape ( jean sais plus le numero Pie 25 ? ) doivent etre content ! Familles de france on vous aime ( sauf si vous etes un peu pas socialement correcte … La manif pour tous , mais surtout les uns d’un coté et les autres au coté oposé …

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  8. O__o
    Je suis choquée par votre article, je suis outrée par les commentaires. Comment peut-on laisser des violences s’établir au sein d’une école, sur des aussi jeunes de surcroit ! Ca me fait peur pour mon fils qui est censé rentrer à l’école en septembre (petite section). Parce qu’il dit autant qu’il est une fille qu’un garçon selon le jour, qu’il adore avoir des trucs dans les cheveux….

    Misère….

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  9. Ce n’est pas une éducation genrée qui veut que l’on ne punisse pas un jeune garçon irrespectueux, ou que l’on moque du vernis à ongles d’un autre (même s’il est un peu jeune pour être gothique… aheum).
    Il s’agit simplement d’une mauvaise institutrice qui aurait dû intervenir et surtout s’abstenir d’ajouter une humiliation derrière évidemment.
    Si je comprend tout à fait la colère de ce billet, je voulais simplement commenter pour faire par de la crainte, ou plutôt d’un constat de l’assimilation de l’incivilité avec le “traditionnel”. Les mauvais comportement sont souvent mis sur le dos d’une vision du monde genrée quand souvent il s’agit simplement de mauvaises éducations. Un garnement qui met une fessée à sa camarade sera surement le même qui n’hésitera pas à baisser le pantalon de l’un de ses copains pour rire.
    Je vous assure que l’on peut être traditionnel tout en respectant les autres, sans agenda visant à se hisser au dessus des autres. La tolérance n’est pas l’exclusivité de la fameuse “théorie du genre”.

    Amicalement.

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  10. Je viens de lire votre post et les commentaires. Je suis assez d’accord avec certains d’entre eux: Changez les enfants d’école. Ecrivez aux inspecteurs, copie au rectorat et aux enseignantes, après avoir quitter l’école, pour ne pas risquer les punitions sur vos enfants. Sans scandale mais le même coup bas. L’école d’aujourd’hui est décalée, la plupart des enseignants complètement hors société. Dans la formation des enseignants on insiste sur le fait qu’ils sont les éducateurs. Ils ont peur des familles, ont du mal à faire avec toutes ces différences. Les programmes sont tellement vieillots qu’on enseigne encore qu’il faut manger des produits laitiers pour avoir de bons os… et c’est pas le pire malheureusement… L’école ne forme plus les jeunes de demain. L’école d’aujourd’hui forme les endormis de demain, les soumis, les benets… Bon courage. Nous avons prévu de sortir nos enfants de l’école l’année prochaine. Il fallait s’organiser.

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  11. Bonsoir
    je suis une jeune enseignante (enfin jeune dans le métier car il s’agit d’une reconversion). J’ai fait mon travail de mémoire sur l’égalité filles / garçons et j’ai été effarée par le fait que nombre de mes collègues étaient pas DU TOUT sensibilisés au sujet ! et que même s’ils s’en moquaient royalement (femmes comprises …).
    Il est explicitement marqué dans les nouveaux programmes de la maternelle “L’école maternelle construit les conditions de l’égalité, notamment entre les filles et les garçons”. Il est aussi marqué “L’ensemble des adultes veille à ce que TOUS les enfants bénéficient en toutes circonstances d’un traitement équitable”.

    Mon message pour dire que ce n’est pas l’école publique qui ne va pas bien mais certains enseignants ne sont pas à la hauteur. Il y a aussi des enseignant(e)s qui font de leur mieux tous les jours pour leurs élèves, pour les apprentissages et pour le vivre ensemble.

    Pour ce qui est des actes de violences physiques, il ne faut laisser passer. Si vous contacter l’inspecteur de la circonscription, il ne devrait pas laisser sans suite. Vous pouvez également contacter la mairie (service scolarité).

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  12. Quand j’étais en maternelle, j’ai aussi eu “droit” aux attouchements… étonnement, je m’étais automatiquement débrouillée avec mes ami(e)s au lieu d’en parler aux professeurs. ça m’étais paru la chose la plus efficace à faire si je souhaitais que ça cesse.
    En primaire, un garçon “amoureux” de moi me frappait et m’insultait dès que l’occasion se présentait (étant dans la meme classe, c’était pas bien dur pour lui) Mes parents -cette fois j’avais parlé- on à de nombreuses reprises prévenu mes professeurs, le directeur, ect…. avec toujours comme réponse en face” Mais c’est juste des jeux d’enfants!”
    … Des jeux
    .
    .
    .
    vraiment?!
    ça montre que mon intuition en maternel c’était avérée fondé..
    Au final, mes parents m’ont changé d’école, et à mon départ, ce sont eux qui se sont fait engueuler -Oui oui, l’alu totale- par le corps enseignant, parce que, je site, “ils trahissaient le liens créé entre l’école et la famille”, “ils abandonnaient cette”, “c’est juste parce qu’ils sont pas tolérant -l’école était en zep- et qu’ils jugent juste à l’apparence (??? celui qui me tape est aryen, tu le vois où le jugement sur l’éventuel couleur de mes camarades?!?! )

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  13. Personnellement je pense que ce qui se passe dans les écoles de nos enfants rassemble de plus en plus à de l’endoctrinement …. Les hommes ont le droits d’être des machos ! Y’a des femme qui aiment ce type de mec ! Vous vous voulez formater les enfants pour qu’il vous ressemble… Et puis entre nous, quand on milite pour la diversité, en accepte ce même diversité dans toute sa généralité sinon on est intolérance ! Tout ça, c’est une façon supplémentaire du tuer l’homme … Apres avoir œuvré pour tuer les différences entre les sexes et d’avoir tuer la famille et le catholicisme …

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    1. Vous rendez vous compte de la naïveté de vos propos. On parle de fillettes qui on des mains aux fesses et des tee shirt soulevés. Les ” normes” de notre société, les vôtres à priori, sont dictées par le marketing. Pas par la déontologie, la religion ou je ne sais quoi d autre. Vous êtes bête à manger du foin mon pauvre ami. Et n’avez pas votre place ici.

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    2. Et parce que certaines aiment et que certains ont le droit, on doit donc obliger tout le monde à correspondre à ces cadres. Les obliger au point des les humilier publiquement, et leur apporter l’angoisse d’être touchés, frappés, sans qu’ils le veuillent, et surtout sans que les agresseurs soient punis. Pour qu’ils rentrent bien sagement dans le moule sans doute, si ce n’est pas par volonté, ce sera par la peur.

      Et après, ce sont “nous” qui voulont formater les enfants ?

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    3. Eh bien j’espère que vous n’avez pas d’enfant….. sinon comment faites-faites-vous ? Vous dites à votre fils “sois un homme, tape sur les fesses de tes copines, et à votre fille “montre ta culotte aux garçons, ils aiment ça” ???

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    4. Comment peut-on tolérer qu’une petite fille se fasse toucher les seins par ses camarades contre son gré ? Comment peut-on tolérer qu’une institutrice se moque d’un petit garçon qui a voulu avoir du vernis à ongles parce qu’il trouve ça joli ? Il ne s’agit pas de tuer la différence entre les sexes, mais simplement de permettre à chacun d’être épanoui dans sa vie comme il le souhaite. Et cela doit commencer dès le plus jeune âge, afin d’éviter des situations graves, en particulier à l’adolescence : de nombreux suicides trouvent leur cause dans une orientation sexuelle mal acceptée ; ou encore, on a eu l’exemple récemment d’une adolescente qui s’est tuée parce que des photos d’elle nue circulaient dans son collège !

      Non, décidément, on ne peut pas traiter l’égalité fille/garçon et le droit à la différence à la légère comme vous le suggérez.

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  14. Ma maman a été parent d’élève longtemps et ce qu’il faut retenir pour moi c’est que la seule chose qui peut faire évoluer les choses
    est 1- les mettre par écrit. Envoyer des courriers à la maitresse et au directeur. Et 2- effectivement porter plainte à la police et systématiquement. Car sinon, pas de traces et aucune évolution possible pour les enfants.
    Même dans le cas ou le directeur est au courant et voudrait faire quelque chose contre un enseignant ( et là ce n’est même pas le cas) il ne peut rien faire sans plainte écrite des parents, et même plainte déposée à la police.

    Bon courage à vous et vos enfants.

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  15. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier (l’école, les enseignants). Il y a des bons et de mauvais enseignants quelque soit leur âge, origine, conviction religieuse… Après tout ce sont des êtres humains avant tout.
    Il faut aussi prendre en compte les moyens de l’école (2 enseignants pour surveiller une cour ce n’est pas assez si on fait de la surveillance active), et puis les gamins ne sont pas nés à l’école, il ont parfois des propos et des attitudes qu’ils n’ont pas appris tout seul ni a l’école. C’est parfois compliqué de leur faire comprendre que fie’ ne justifie la violence (physique ou verbale) qd a la maison les parents wisdnt si on t’embete tu frappes. Du coup je me retrouve à punir le coupable ET la victime et ça me gêne vraiment

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  16. Bonjour,

    Je travaille en tant que surveillante dans une école maternelle, et ce genre d’événement, j’en vois hélas tout les jours. Autant des enfants qui se maltraitent entre eux, que des adultes qui réagissent de manière sexiste. C’en est parfois complètement aberrant. Du style, la dame de cantine qui réprimande une enfant : “Oh, mais une petite fille jolie comme toi, ça ne tape pas ses camarades.” alors que ça aurait été un garçon, il n’aurait pas eu ce genre de commentaire, on le sait. Parfois ça me choque tellement que je ne sais pas quoi dire à mes collègues qui disent ce genre de choses.
    De mon côté, j’essaie de faire de mon mieux pour traiter les filles et les garçons de la même manière. Je corrige les garçons sévèrement quand ils se croient tout permis à l’égard des filles. Je dois leur apprendre le respect du corps de leur camarade féminine, alors que ça devrait être une évidence.
    Pour mes collègues, quand je peux corriger leur bêtise, je le fais. Ou j’en parle plus tard, pour leur expliquer que c’est malvenu.
    Le plus aberrant dans ce genre de situations, c’est que c’est souvent les femmes qui véhiculent des messages sexistes aux enfants, font des remarques. Dans ce milieu, ce sont souvent les femmes qui sont sexistes, c’est presque du masochisme, et je ne comprends pas.
    Mais je m’arrête là, c’est un bon article, un bon témoignage. Il en faudrait d’autre comme ça, pour ouvrir les yeux aux gens. J’en avais écris un il y a quelques temps, quand j’avais commencé à travailler dans des écoles, si cela intéresse éventuellement : https://psychologiedeluree.wordpress.com/2015/10/27/les-filles-et-les-garcons-a-lecole-des-attentes-genrees/

    Cordialement
    Mallaury

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  17. il ne faut pas supporter ça. L’intolérable ne doit pas être tolérer. Avez-vous pu voir la direction de l’école? Plus haut encore si besoin…
    j’ai aussi expliqué à mes enfants qu’ils devaient aller voir un adulte responsable en cas de souci… je leur ai même expliqué qu’ils devaient apprendre à le faire, même si parfois ça fait peur… et que moi, si l’adulte n’a pas une réponse adaptée, j’irai ensuite dire ce que j’ai à dire. Bon courage!

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  18. les gens qui était contre les abc de l’égalité ne veulent pas de changement car ce qu’ils veulent profondément c’est préserver une société dans laquelle les filles sont soumises aux hommes . Ils veulent des garçons violents et virilistes qu’on envoie à la guerre et des mères qui donnent naissance à des soldats , encore et encore . C’est le vieux modèle , vous pouvez leur présenter tous les arguments du monde pour la paix , l’égalité, la raison , la justice , ils sont prêts à tout pour maintenir le statu quo voir pour revenir en arrière . Ils veulent que leurs filles se taisent si elles sont violées ou battues, ils veulent que leurs garçons tuent sans frémir , lls se fichent qu’elles soient bonnes en math , qu’elles fassent des carrières , qu’elles soient heureuses en sécurité . Si ces gens avaient voulu le bonheur de leurs filles , le féminisme n’aurait pas été un combat aussi dur .

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